Retour des opportunités dans les actions asiatiques après les ventes

Malgré une période de turbulence

Le milieu de l'année est un bon moment pour réfléchir à l'avenir des marchés d'actions asiatiques, écrit Robin Parbrook, responsable des actions asiatiques chez Schroders.

Optimisme quant aux possibilités de rendement

Parbrook se montre globalement optimiste quant au potentiel de rendement en Asie au cours des 12 prochains mois. Il suppose par ailleurs qu'une récession mondiale sera évitée. Les valorisations deviennent de plus en plus attrayantes et reflètent des perspectives de bénéfices plutôt pessimistes. En Chine, il existe une possibilité de rebond à court terme si la politique corona est assouplie ou si elle s'avère efficace. Toutefois, il considère que les meilleures opportunités en Asie consistent à sélectionner des entreprises de qualité situées à Taïwan, en Corée du Sud et en Australie.

Ignorer le bruit macroéconomique, rechercher des opportunités en Asie

Les événements macroéconomiques sont susceptibles d'avoir un impact majeur sur les marchés, mais personne ne détient les réponses à ces grandes questions. La politique zéro covid de la Chine entraînera-t-elle de nouveaux lock-downs ? La guerre entre l'Ukraine et la Russie s'intensifiera-t-elle ? Dans quelle mesure le consommateur est-il résilient en Europe et aux États-Unis ? Et il y a égalemnt les tensions entre la Chine et les États-Unis. M. Parbrook tente de voir à travers l’agitation économique et géopolitique pour trouver des opportunités d'investissement à long terme sur les marchés d'actions asiatiques, surtout après la grande correction des prix.

De très belles entreprises à un prix équitable

La période a été difficile pour les marchés boursiers asiatiques. L'indice MSCI AC Asia ex Japan a retrouvé ses niveaux d'avant la crise, à un niveau similaire à celui d'il y a cinq ans. Il y a beaucoup de peur sur les marchés.

Il est peut-être trop tôt pour être gourmand, mais l'Asie gagne en attractivité. Pour reprendre les mots de Warren Buffet, M. Parbrook voit maintenant des possibilités d'« acheter une très belle entreprise à un prix équitable ». La plupart des secteurs sont désormais bon marché ou raisonnablement valorisés par rapport au passé. Cette situation contraste avec celle d'il y a 18 mois, où presque tous les secteurs étaient chers. Les actions classées par MSCI dans les catégories « croissance » et « valeur » ont retrouvé leurs niveaux d'avant la crise. Compte tenu de l'ampleur de la correction, M. Parbrook estime que les meilleures opportunités se trouvent actuellement dans les valeurs de croissance.

Toujours prudent sur la Chine

La liquidation et le sentiment négatif sur les marchés boursiers chinois offrent certainement la possibilité d'un rebond à court terme. Néanmoins, Parbrook reste prudent avec les actions chinoises. Il pointe du doigt plusieurs facteurs à l'origine de cette situation, tels que la faiblesse du marché du logement, les politiques de zéro covid et le ralentissement des exportations en raison de la baisse de la demande mondiale de produits manufacturés. Mais il existe également des facteurs structurels plus graves, tels que le rôle croissant de l'État dans l'économie, les problèmes démographiques, la dette élevée et les risques macroéconomiques, ainsi que les tensions géopolitiques. Par conséquent, Parbrook n'achètera des actions chinoises que lorsqu'elles seront vraiment bon marché et que les perspectives de bénéfices plus faibles seront totalement écartées. Ce n'est pas encore le cas.

La technologie reste favorite

En ce qui concerne les secteurs, Parbrook continue de privilégier la technologie, notamment les semi-conducteurs taïwanais, les fabricants coréens de puces mémoire et les logiciels et services informatiques indiens. Il est moins friand de matériel technologique et d'assemblage. Les secteurs des batteries et de l'énergie solaire sont actuellement populaires, mais nombre de ces sociétés sont des fabricants plutôt que des entreprises à long terme et à haut rendement.

L'Inde gagne en attractivité alors que la correction se poursuit

Le secteur indien des logiciels et des services est également intéressant dans le contexte actuel de faiblesse. M. Parbrook pense que la demande de produits technologiques grand public va s'affaiblir, mais il ne voit pas actuellement de ralentissement significatif des dépenses des entreprises. La plupart des entreprises informatiques indiennes déclarent que leurs carnets de commandes s'allongent et qu'elles peinent à répondre à la demande, ce qui entraîne une guerre des talents et une hausse des coûts. Un ralentissement modéré serait bien accueilli par la plupart des entreprises.

En outre, l'Inde n'en est qu'au début de son processus de numérisation et de migration vers le cloud. Ce processus est essentiel pour la plupart des entreprises, notamment dans le secteur des services financiers. Les dépenses publiques dans ce domaine, telles que les soins de santé, les impôts et les services, vont également augmenter fortement. Un certain nombre d'actions indiennes présentent des valorisations élevées associées à des prévisions de bénéfices irréalistes. Si la correction se poursuit, des opportunités pourraient se présenter dans les valeurs de consommation indiennes, dans les banques du secteur privé et peut-être dans certaines sociétés Internet.

Opportunités cachées en Australie

Un autre marché qui semble intéressant est celui de l'Australie. Si le marché dans son ensemble a raisonnablement bien résisté, il cache des performances très mitigées. Les matières premières et les produits financiers, qui représentent environ 60 % de l'indice MSCI Australie, se sont relativement bien comportés. Mais certaines actions du secteur de l'internet, des soins de santé et des sociétés exposées aux marchés étrangers (en particulier aux États-Unis) ont fortement chuté. ​

Lisez également l'article intitulé Where we're finding value in Asian Equities after turbulent times, de Robin Parbrook, responsable des actions asiatiques chez Schroders.

Robin Parbrook

Contact presse

Wim Heirbaut

Press and media relations, BeFirm

Tânia Jerónimo Cabral

Head of Marketing Schroders Benelux, Schroders

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