Quatre raisons incitant à l’optimisme pour les actions de la transition énergétique

Après avoir enregistré des rendements remarquables en 2020, les actions de la transition énergétique ont connu une année 2021 plus turbulente et difficile. Les actions du secteur ont eu des difficultés à réaliser des bénéfices, en raison des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et de l’accélération de l’inflation, ainsi que d’un manque d’enthousiasme de la part des investisseurs. 

Mark Lacey, responsable des matières premières chez Schroders estime que les perspectives sont bonnes pour cette année et s’attend à ce que les investisseurs dans la transition énergétique puissent en profiter.

1. Opportunités d’achat suite à des résultats décevants

De nombreuses entreprises actives dans le secteur de l’énergie à faible intensité de CO2 se trouvent au cœur de la tempête qui sévit actuellement. Les investisseurs dans la transition énergétique doivent toujours se baser sur la capacité d’une entreprise à revenir au niveau de rentabilité qu’elle aurait eu en période moins difficile. Mais il faut aussi prendre en compte le caractère unique de l’inflation et des difficultés d’approvisionnement que nous connaissons actuellement. Le potentiel à long terme de ces entreprises n’a pas vraiment changé. La transition énergétique offre toujours les mêmes opportunités sur le long terme. Dans une optique à long terme, les investisseurs dans la transition énergétique ont tout intérêt à utiliser les perturbations passagères comme une opportunité d’achat, surtout au vu du potentiel de croissance de ce thème.

2. Diminution des pressions sur la chaîne d’approvisionnement dans certains domaines

Les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et l’augmentation des coûts qui ont marqué 2021 sont encore d’actualité. Les prix des matières premières et de l’énergie demeurent élevés, les taux de fret continuent de grimper et les délais de livraison pour des composants clés comme les semi-conducteurs ont encore augmenté. De plus, les salaires montrent aussi des signes de hausse, ce qui constitue une source de pression supplémentaire sur les bénéfices des entreprises actives dans le secteur de la transition énergétique. Des signes d’amélioration sont cependant observés dans certains domaines. Les prix de l’acier sont ainsi repartis à la baisse, alors que le nombre de conteneurs coincés dans les terminaux commence à diminuer dans certains ports. Cela devrait finir par se répercuter sur les taux de fret. Les chaînes d’approvisionnement devraient regagner en flexibilité à mesure que les restrictions liées à la Covid sont abandonnées. 

3. Rôle clé des décisions de politique aux États-Unis et en Europe en 2022

La plupart des technologies du secteur de la transition énergétique n’ont plus besoin de mesures de soutien pour être rentables, mais les politiques pourraient encore entraîner d’importants ajustements de la demande, en fonction du moment où elles sont mises en œuvre et de la manière avec laquelle elles sont mises en œuvre.

États-Unis

C’est le cas notamment de projets dans le domaine des énergies renouvelables aux États-Unis. Les retards dans les discussions autour de la signature de la loi Build Back Better du président Biden ont entraîné une diminution du nombre de commandes pour de nouveaux projets. La baisse des commandes d’équipements dans le secteur éolien est imputable à la hausse des coûts et aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Mais les retards pris dans les plans de Biden pèsent aussi fortement dans la balance. La demande devra clairement encore être stimulée dans le secteur.

Europe

L’Europe connaît des problèmes similaires à ceux observés aux États-Unis. D’ici à la fin de l’année, 16,7 GW de capacité (nucléaire et charbon) seront temporairement ou définitivement mis hors service en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. À court terme, ce déficit de production devrait être comblé par le gaz. Selon les estimations, les nouveaux projets solaires et éoliens produiront 11,5 TWh d’ici fin 2022, ce qui aidera à compenser le déficit de production.

Sur les marchés de l’électricité européens, la réalité est qu’il sera tout simplement impossible d’exclure le gaz et le nucléaire du mix énergétique dans les deux prochaines décennies. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne travaille actuellement à une adaptation de sa taxonomie verte.

Sur les dix prochaines années, Lacey table sur une croissance de l’éolien européen d’au moins 150 % (de 700 GW aujourd’hui à 1 800 GW en 2030) et sur une progression du marché européen de l’énergie solaire d’au moins 200 % (de 900 GW aujourd’hui à 2 700 GW en 2030).

4. Demande toujours robuste

Les pressions observées dans les chaînes d’approvisionnement et les incertitudes autour de la politique américaine ne favorisent clairement pas les nouvelles commandes. La demande sous-jacente reste cependant très forte dans le secteur de la transition énergétique, ce qui permet, dans une certaine mesure, de compenser ces perturbations. Lacey s’attend à une croissance particulièrement forte de la demande de batteries, à une accélération des projets dans l’hydrogène et à une demande toujours soutenue en énergie solaire. La demande d’équipements électriques et de gestion énergétique devrait également rester robuste. La demande de véhicules électriques devrait aussi continuer de grimper, avec une part de marché de près de 20 % au second semestre de 2021 dans de nombreux pays (surtout en Europe).

Voir également cette vidéo de Schroders TV sur les défis de la transition énergétique

Energy by 2030: the fourth industrial revolution is coming
From the grid to our individual households, are clean energy targets achievable by 2030? This Schroders TV episode explores the obstacles to overcome and the opportunities for investors.

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

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