Premiers soins en cas d'incertitude boursière : rester calme et investir

Rappel aux investisseurs : restez calme et ne prenez pas de décision au plus fort de la bataille. Quatre enquêtes soulignent ce bons sens, écrit Duncan Lamont, responsable de la recherche et de l’analyse chez Schroders, dans un article passionnant.

Voici ses quatre arguments pour garder la tête froide en cas de volatilité des marchés d'actions :

  1. Investir sur les marchés d'actions implique des risques à court terme, mais moins à long terme.
  2. Des chutes de 10 %, voire davantage, se produisent souvent, mais les rendements à plus long terme sont solides.
  3. Sortir après une forte chute des cours peut vous coûter votre pension.
  4. Quand l'angoisse augmente, la période s’avère plus propice aux investissements en actions qu'on ne le pense.

1. Investir sur les marchés d'actions implique des risques à court terme, mais moins à long terme, contrairement aux liquidités

Une enquête sur les données du marché d'actions américain sur près de 100 ans montre que, dans un court horizon d'un mois, un investisseur aurait perdu de l'argent dans 40 % du temps. Ce pourcentage change de façon drastique dès que la période d'investissement s'allonge. Si on considère un horizon d'investissement de cinq ans, le risque tombe à 23 %, et à 14 % sur dix ans.

Les liquidités semblent plus sûres, mais la probabilité que leur valeur soit érodée par l'inflation est bien plus grande. La dernière fois que les liquidités ont surpassé l'inflation sur une période de cinq ans remonte à très longtemps : de février 2006 à février 2011.

2. Des chutes de 10 %, voire davantage, se produisent souvent, mais les rendements à plus long terme sont solides

Fin mai, les marchés d'actions américains avaient perdu près de 19 %. Des chutes de plus 10 % se sont produites 28 fois sur les 50 dernières années. ​ Rien que dans la dernière décennie, cela s'est produit en 2012, 2015, 2016, 2018 et 2020. Huit fois, la correction a dépassé 20 %. Malgré ces plongeons réguliers, le rendement moyen du marché américain sur cette période de 50 ans s'établit à 11 % sur base annuelle. Le risque de perte à court terme est le prix à payer pour les bénéfices à long terme que peuvent assurer les investissements.

3. Sortir après une forte chute des cours n'est pas malin

Même si, jusqu'à présent, le recul du marché reste modéré, une plus grande volatilité et de nouvelles pertes ne sont pas exclues. C'est là que les émotions entrent en jeu et poussent les investisseurs à se débarrasser de leurs actions et à se réfugier dans les liquidités. Les enquêtes montrent, en revanche, que c'est la pire décision financière qu'un investisseur puisse prendre. C'est la garantie que la récupération des pertes prendra beaucoup de temps. Il s'agit de loin de la pire stratégie à long terme.

4. Quand l'angoisse augmente, la période s’avère plus propice aux investissements en actions qu'on ne le pense

Le cocktail composé de la guerre en Ukraine, de l'augmentation de l'inflation et du resserrement de la politique monétaire a affolé l'anxiomètre du marché des actions, l'indice Vix. D'un point de vue historique, vendre en période de forte angoisse s'avère être la pire idée pour les investisseurs.

Schroders s'est penché sur une stratégie d'échanges permanents. Des actions ont été vendues et transposées en liquidités lorsque le Vix dépassait 30, pour revenir ensuite en actions lorsque l'anxiomètre repartait à la baisse. Le résultat de cette stratégie arrive loin derrière le rendement obtenu lorsqu'on maintient ses investissements en période d'insécurité. La valeur d'un investissement de 100 dollars dans un portefeuille dont les investissements ont été maintenus depuis 1990 atteint 2,5 fois celle d'un portefeuille qui a suivi une stratégie d'échanges.

Rester calme et investir

Comme dans tous les investissements, le passé ne représente pas en soi un baromètre pour l'avenir. Mais l'histoire suggère que les périodes de forte angoisse, comme nous le connaissons actuellement, sont plus propices aux investissements en actions qu'on ne le pense.

Lire aussi The data which can help you keep a cool investing head in a crisis, door Duncan Lamont, responsable de la recherche et de l’analyse chez Schroders.

Duncan Lamont

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Press and media relations, BeFirm

Tânia Jerónimo Cabral

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Le succès de Schroders s’explique par son modèle économique diversifié, qui couvre différentes classes d’actifs, différents types de clients et différentes zones géographiques. La société propose des produits et des solutions innovants au travers de quatre divisions principales : Public Markets, Solutions, Wealth Management et Schroders Capital, qui se concentre sur les marchés privés, notamment le private equity, l’investissement dans les infrastructures renouvelables, la dette privée et les alternatives de crédit ainsi que l’immobilier.

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