Next Generation EU peut jouer un rôle stimulant pour les actions européennes

29 octobre 2020

Le plan de relance de l’Union européenne pour sortir de la crise de la Covid-19 peut représenter un nouveau stimulant pour l’exposition aux secteurs de croissance européens, estiment les spécialistes de Schroders.

Next Generation EU est le nom de l’ambitieux paquet de mesures de soutien mis en place par l’Union européenne pour limiter les conséquences de la crise du coronavirus. Outre la relance, il doit également rendre les États membres plus forts au sortir de la crise. Le plan stimule les investissements privés et doit donner un nouveau coup de pouce aux transitions verte et digitale. Les États membres sont invités à consentir de nouveaux investissements dans l’énergie durable, l’infrastructure, la technologie, le transport, le développement de l’agriculture, la connectivité, les données et l’enseignement. Schroders estime que Next Generation EU peut donner un coup de fouet à différents segments déjà en croissance rapide du marché européen. 

Changement de la composition sectorielle 

La composition sectorielle européenne a fortement évolué au cours des dix dernières années. La pondération de l’énergie et des services financiers a chuté de 33 % à 20 % pendant que les soins de santé devenaient le principal secteur et que la pondération de la technologie doublait. Cela devrait modifier l’idée préconçue d’une Europe en manque de leaders de marché innovants.

Les entreprises qui peuvent offrir des solutions aux nouveaux défis que le monde doit affronter sont susceptibles de prospérer très rapidement. Ces défis sont le vieillissement de la population, la transition digitale, le changement climatique et, bien évidemment, la pandémie actuelle. Next Generation EU apporte un soutien à ces entreprises innovantes du futur.

Secteurs qui profitent de Next Generation EU

Les soins de santé

La pandémie du coronavirus a accéléré un certain nombre de tendances, dont l’augmentation des dépenses de soins de santé. Le gestionnaire de fonds Paul Griffin estime que les perspectives de croissance les entreprises européennes du secteur de la santé seront meilleures : « La pandémie nous a montré l’importance d’être bien préparés. À cet égard, les producteurs d’équipements et de médicaments d’assistance vitale peuvent s’attendre à ce que la demande reste plus soutenue que dans la période précédant la crise. À côté des grands fabricants de médicaments, l’Europe compte d’autres fournisseurs à la pointe du domaine des soins de santé. Prenons par exemple Lonza, entreprise suisse cotée en bourse : un partenaire important des grands groupes pharmaceutiques et des petites entreprises de biotechnologie. »

CO2 et développement durable

La sensibilisation aux émissions de CO2 et au besoin d’une réglementation plus stricte croît en Europe. La gestionnaire de fonds Nicolette MacDonald-Brown estime que la demande d’énergie durable, domaine dans lequel les entreprises européennes peuvent jouer un rôle prépondérant, va augmenter : ​ « Le développement du transport électrique nourrit par exemple la demande de nouveaux types de matériaux semi-conducteurs, comme le carbure de silicium. Une des raisons de l’efficacité des Tesla par rapport à leurs concurrentes est le recours aux puces de carbure de silicium fournies par la société européenne STMicroelectronics. Cette technologie peut aider les Européens à atteindre leur objectif de neutralité carbone nette en 2050, voire plus tôt. »

« D’autre part, les pays et les entreprises scandinaves ont pris depuis longtemps une sérieuse avance dans le développement de technologies vertes uniques. Le finnois Neste présente notamment une offre élargie de produits énergétiques renouvelables, dont les biocarburants. Les biocarburants de pointe jouent un rôle déterminant dans les secteurs dont l’électrification est malaisée. »

Innovation technologique

L’évolution technologique avance au pas de charge. Le gestionnaire de fonds Leon Howard-Spink souligne le grand nombre d’entreprises exposées à l’innovation technologique en Europe, qui sont souvent à l’initiative : ​ Peu de secteurs et d’entreprises échappent à l’influence de la digitalisation, de la communication, de l’électrification, de la collecte et du traitement de données et du développement de logiciels et autres algorithmes. »

Croissance et valorisations plus élevées en vue en Europe

Ce changement de composition sectorielle suscite l’espoir d’un renforcement de la dynamique de croissance des bénéfices. Les secteurs à croissance rapide comme les soins de santé, la technologie et les entreprises de biens de consommation représentent une part importante de l’indice MSCI Europe.

Le gestionnaire de fonds Martin Skanberg relève beaucoup d’incertitude dans le monde à l’heure actuelle, mais il reste optimiste quant au report des positions européennes sur les secteurs offrants des perspectives de croissance durable : « Nous ne sommes pas naïfs face aux défis que la région doit relever. Ces défis se traduisent dans le recul des valorisations par rapport aux autres régions. Le glissement de l’exposition à l’ancienne économie vers une exposition aux secteurs à croissance structurelle pourrait entraîner une croissance des bénéfices supérieure et moins volatile qui, à son tour, pourrait améliorer les valorisations, même si cela prendra du temps. »

Lire aussi Can Next Generation EU turbo-charge European equities?, avec la contribution de plusieurs spécialistes de Schroders.

Contacts presse

Wim Heirbaut

Press and media relations, BeFirm

Tânia Jerónimo Cabral

Head of Marketing Schroders Benelux, Schroders

Share

Recevez des mises à jour par e-mail

En cliquant sur « S'abonner », je confirme avoir lu et accepté la Politique de confidentialité.

À propos de Schroders

À l’attention des rédacteurs

Pour consulter les derniers communiqués de presse de Schroders, rendez-vous sur : https://www.schroders.com/en/global/individual/media-centre/  

Schroders plc

Schroders est une société de gestion internationale qui propose des solutions de gestion active d’actifs, de gestion de patrimoine et d’investissement, avec 906,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2025. En tant que société britannique cotée au FTSE100, Schroders possède une capitalisation boursière d’environ 6 milliards de livres sterling et emploie plus de 5 800 collaborateurs répartis sur 38 sites. Fondée en 1804, Schroders reste fidèle à ses racines d’entreprise familiale. La famille Schroder, qui détient environ 44 % du capital social émis, reste un actionnaire important.

Le succès de Schroders s’explique par son modèle économique diversifié, qui couvre différentes classes d’actifs, différents types de clients et différentes zones géographiques. La société propose des produits et des solutions innovants au travers de quatre divisions principales : Public Markets, Solutions, Wealth Management et Schroders Capital, qui se concentre sur les marchés privés, notamment le private equity, l’investissement dans les infrastructures renouvelables, la dette privée et les alternatives de crédit ainsi que l’immobilier.

Schroders vise à générer d'excellentes performances d'investissement pour ses clients par le biais d’une gestion active. Cela implique d’orienter les capitaux vers des entreprises résilientes dotées de modèles économiques durables, en accord avec les objectifs d’investissement de ses clients. Schroders sert une clientèle diversifiée qui comprend des régimes de retraite, des compagnies d'assurance, des fonds souverains, des fonds de dotation, des fondations, des particuliers fortunés, des family offices, ainsi que des clients finaux par le biais de partenariats avec des distributeurs, des conseillers financiers et des plateformes en ligne.

Publié par Schroder Investment Management Limited. Registration No 1893220 England.

Schroders est supervisée par la Financial Services and Markets Authority (FSMA), l'Autorité des services et marchés financiers en Belgique.

Pour des mises à jour régulières par courriel, veuillez vous inscrire en ligne sur www.schroders.com pour bénéficier des services d'alerte de Schroders.