L’augmentation de l’épargne et la préférence accrue pour les investissements durables devraient être un legs durable de la pandémie

Enquête Schroders Global Investor Study 2021

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 14 octobre 2021

Après une période de changement immense, la pandémie a eu un impact drastique sur différents types d’investisseurs belges. L’accent est désormais mis sur l’épargne et le bien-être financier, mais aussi sur un plus grand appétit pour les investissements durables.

L’étude Schroders Global Investor Study1 a déterminé qu’une plus grande focalisation sur l’épargne, le bien-être financier et les investissements durables devraient compter parmi les legs durables de la pandémie, alors même que la confiance des investisseurs en Belgique s’envole.

L’étude phare, menée auprès de plus de 23 000 personnes issues de 32 pays à l’échelle mondiale, a révélé que la pandémie a incité les personnes en Belgique à consacrer davantage de temps à leurs finances. Près de la moitié des investisseurs belges (48 %) épargneront désormais plus une fois que les restrictions auront été levées. Ce sentiment est le plus marqué parmi les investisseurs âgés de 18-37 ans (56 %). Les investisseurs experts (68 %) sont plus susceptibles d’agir dans ce sens que les investisseurs débutants/rudimentaires (53 %) et les investisseurs intermédiaires (60 %).

La confiance des investisseurs est au plus haut

Malgré les défis posés par la pandémie, la confiance des investisseurs en Belgique a atteint son plus haut niveau depuis le début de l’étude en 2016, les anticipations de rendement annuel moyen pour les cinq prochaines années étant attendues à 10,7 %, soit une hausse par rapport au chiffre de 9,7 % prévu il y a un an.

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La confiance des investisseurs est entraînée par les investisseurs qui se classent eux-mêmes comme « experts/avancés » avec des attentes de rendement de 12,48 %, contre 8,40 % pour les investisseurs se désignant eux-mêmes comme étant « débutants/rudimentaires ».

Près de deux tiers (63 %) des investisseurs belges ont passé plus de temps à réfléchir à leur bien-être financier depuis la pandémie, les investisseursse désignant eux-mêmes comme étant « experts/avancés » étant les plus engagés (68 %). ​

Une année positive pour l’épargne

Malgré les défis de 2020, l’année a été positive pour l’épargne. Près de la moitié (45 %) des investisseurs belges ont épargné autant qu’ils le prévoyaient et un nombre similaire de personnes (44 %) avaient épargné plus que prévu. Sans surprise, cela s’explique par la diminution des dépenses consacrées aux postes non essentiels, comme les sorties au restaurant, les voyages et les loisirs. Parmi les investisseurs belges qui n’étaient pas en mesure d’épargner autant que prévu (11 %), 38 % des personnes ont cité une baisse de salaires/revenus du travail comme principale raison, ce qui reflète les grands défis engendrés par la pandémie.

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À court terme, nous constatons une fracture entre les comportements d’épargne et d’investissement des personnes suite à la levée du confinement en Belgique. ​ 48 % des personnes ont généralement épargné plus d’argent, tandis que 51 % ont investi davantage dans des placements d’actifs à faible risque et 43 % ont investi davantage dans des placements d’actifs à risque élevé.

L’impact de la pandémie en Belgique devient plus évident dans les plans de retraite des personnes. 63 % de ceux qui n’ont pas encore pris leur retraite souhaitent désormais épargner davantage dans l’optique de leur retraite. Mais cela ne se traduit pas nécessairement dans l’âge prévu de la retraite. ​ 41 % des actifs pensent prendre leur retraite plus tard dans le sillage de la Covid-19, tandis que 26 % pensent qu’ils vont prendre leur retraite au même âge et 33 % pensent qu’ils prendront leur retraite plus tôt.

Sensibilisation accrue aux sujets durables

La pandémie a également montré clairement que les habitudes quotidiennes telles que le transport aérien ont désormais un impact sur la société et l’environnement, que les entreprises doivent se comporter de manière plus responsable et que des problèmes tels que le changement climatique doivent être abordés de manière plus vigoureuse.

Comment cette sensibilisation accrue influence-t-elle les comportements et les attitudes à l’égard de l’investissement durable en Belgique ? ​ Selon l’enquête Schroders Global Investor Study 2021, respectivement 50 % et 48 % des Belges estiment que les questions sociales et environnementales sont plus/beaucoup plus importantes qu’avant la pandémie, tandis que respectivement 36 % et 39 % estiment que les questions sociales et environnementales ont la même importance qu’avant la pandémie.

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Attiré par des fonds durables

Le résultat est que 51 % des Belges sont favorables au passage à un portefeuille durable, tout en maintenant le même niveau de risque et de diversification.

Les Belges sont particulièrement attirés par l’impact environnemental global des fonds durables (42 % en 2021 contre 46 % en 2020). ​ La possibilité d’un rendement plus élevé attire 35 % des Belges (même pourcentage qu’en 2020) et 33 % des Belges sont attirés par les aspects sociétaux (22 % en 2020).

L’impact est un facteur motivant, mais les Belges veulent voir la preuve que les investissements durables génèrent des rendements plus élevés avant d’investir davantage d’argent dans ceux-ci. 50 % des personnes estiment que les données/preuves qui montrent que l’investissement durable génère de meilleurs résultats les inciteront à accroître leurs investissements durables. 35 % des personnes seraient stimulées par des rapports réguliers montrant l’impact de leurs investissements sur la société et la planète, et 31 % des personnes seraient convaincues par l’auto-certification du fournisseur de l’investissement que le fonds est durable.

L’essentiel des investisseurs belges est à l’aise par rapport à la perspective d’adopter la durabilité, 51 % d’entre eux déclarant être optimistes quant à l’adoption d’un portefeuille entièrement durable, tant que le même niveau de risque et de diversification a été maintenu, les jeunes (55 %) étant particulièrement ouverts à ce mouvement.

L’étude a également demandé quelles controverses inciteraient les personnes à se retirer de leurs investissements. Les scandales financiers représentent le facteur le plus probable, car ces questions créent des obstacles à l’investissement plus importants que les cyberattaques de sécurité ou les catastrophes liées au changement climatique. Pour la plupart des Belges, un scandale commercial majeur serait une raison de retirer leur argent d’un fonds d’investissement. ​ Pour 62 % d’entre eux, cela serait une catastrophe liée au changement climatique (comme un déversement de pétrole ou un scandale d’émissions), ou un scandale financier/comptable. Un scandale en matière de droits de l’homme serait une raison de retirer leur argent pour 54 % des Belges, contre 53 % pour une violation de la confidentialité des données/une cyberattaque ou un scandale lié au traitement du personnel de l’entreprise, et 50 % suite à un scandale lié à la culture interne.

Une action mondiale sur le changement climatique est nécessaire

Les investisseurs belges s’attendent également de plus en plus à ce que des mesures mondiales soient prises pour lutter contre le changement climatique. L’étude a révélé que la pression s’intensifiait sur la quasi-totalité des principales parties prenantes mondiales - les gouvernements, les entreprises et même des gestionnaires d’actifs - afin d’atténuer l’impact.

69 % d’entre eux ont convenu que cette responsabilité devait incomber aux gouvernements et aux régulateurs nationaux, tandis que près des deux tiers (64 %) ont invoqué la responsabilité des entreprises dans la lutte contre le changement climatique. Toutefois, le principal changement de sentiment au cours de ces quatre dernières années a été le rôle croissant attendu des gestionnaires d’actifs.

Environ 50 % des investisseurs belges estiment que les sociétés de gestion et les principaux actionnaires sont responsables de l’atténuation du changement climatique, ce qui représente une hausse sensible par rapport au chiffre de 38 % en 2020.

Wim Nagler, Directeur des ventes en Belgique et au Luxembourg chez Schroders, conclut en ces termes :

« La pandémie a renforcé notre sentiment d’incertitude et remis en question notre capacité à traiter les risques, ce qui a donné à beaucoup d’entre nous un sentiment accru d’anxiété et de perte de contrôle. Ces sentiments se reflètent clairement dans les résultats de notre enquête, les investisseurs se concentrant de plus en plus sur l’épargne, le suivi des cotisations à la retraite et la vérification plus fréquente de leurs investissements.

Dans le même temps, ces conclusions ont mis à nu les attentes croissantes désormais placées sur les gestionnaires d’actifs en matière de lutte contre le changement climatique.

« Malgré les énormes défis que nous avons tous affrontés, il est encourageant de constater que la pandémie a joué un rôle de catalyseur pour promouvoir une plus grande attention mondiale à la planification financière et au bien-être en général.

« Bien qu’il s’agisse d’une étude mondiale, nous partageons tous des désirs et des besoins communs, et la sécurité financière est une priorité pour nous tous. Dans le même temps, nous devons faire preuve de prudence quant aux rendements d’investissement que nous anticipons au cours des cinq prochaines années, car les perspectives partagées par de nombreux investisseurs - et en particulier ceux qui se considèrent comme des experts - sont exceptionnellement optimistes. Il reste également clairement du chemin à faire pour démontrer aux investisseurs qu’une focalisation sur la durabilité ne compromet pas nécessaire les rendements. En effet, nous considérons que la création de valeur durable est intrinsèquement liée à la bonne gestion des défis sociaux et environnementaux. ​

« Les 18 derniers mois nous ont appris que l’avenir reste difficile à prévoir et qu’une approche mesurée, cohérente et patiente de l’investissement, axée sur les objectifs à long terme et les résultats probables, devrait être favorable aux investisseurs. »

Pour consulter l’Enquête Schroders Global Investor Study 2021 ainsi que d’autres documents, cliquer sur les liens ci-dessous

Thème : Comportement d’investissement post-pandémique:

Thème : Investissement durable :

Uniquement pour la presse spécialisée. Pour consulter les derniers communiqués de presse de Schroders, rendez-vous sur : http://ir.schroders.com/media

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1En mars 2021, Schroders a commandé une enquête en ligne indépendante portant sur plus de 23 000 personnes investissant dans 32 pays à travers le monde (dont 500 personnes en Belgique). Cette étude couvre des pays en Europe, en Asie, sur le continent américain et ailleurs. Au sens de cette étude, un investisseur correspond à toute personne envisageant d’investir au moins 10 000 € (ou son équivalent) au cours des 12 prochains mois et ayant modifié ses placements au cours des 10 dernières années. En raison de ce seuil, Schroders reconnaît que ce groupe, et par conséquent les résultats de la recherche, ne sont pas représentatifs de la manière dont chacun a vécu la pandémie.

Wim Nagler
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