L’Asie s’est débarrassée de la pandémie, et à quoi faut-il s’attendre pour la suite ?

26 février 2021

Il est clair que l’Asie a été beaucoup plus efficace et efficiente dans la gestion de la crise du coronavirus. Mais quelles sont les perspectives pour cette région, s’interrogent Matthew Dobbs et Richard Sennitt, spécialistes de l’Asie chez Schroders.

Passé

L’Asie a remarquablement réussi à adapter ses chaînes d’approvisionnement. Les exportations sont restées étonnamment fortes et, grâce à une gestion efficace des stocks, les bénéfices des entreprises ont été résistants, voire robustes. Cela a notamment été le cas pour tout ce qui concerne le monde virtuel. Ce mix a encore été renforcé par un environnement mondial très favorable au niveau des liquidités. Le programme d’assouplissement quantitatif de la Fed et les faibles taux d’intérêt ont été un soutien précieux pour le système financier. De plus, les gouvernements ont fait preuve d’un extraordinaire volontarisme en prenant des mesures fiscales pour soutenir les revenus des citoyens.

Présent

La faiblesse du dollar et l’augmentation des investissements thématiques ont nourri l’enthousiasme. Cela s’explique en partie par le fait que la pandémie n’a fait qu’accélérer la transition numérique qui était déjà bien engagée. Les marchés boursiers asiatiques sont largement dominés par des entreprises qui profitent de la croissance de leur secteur : jeux informatiques, paiements électroniques, commerce en ligne et véhicules électriques. Mais aussi par des entreprises qui facilitent les nouvelles tendances, comme celles spécialisées dans des domaines comme la robotique, l’intelligence artificielle, ou encore les essais et la production de semiconducteurs.

Futur

Schroders reste convaincu des perspectives à long terme pour l’Asie, malgré le bruit parasite causé à court terme notamment par les tensions entre la Chine et les États-Unis et par les tensions politiques en Corée du Nord, au Myanmar et à Hong Kong. À court terme, les perspectives peuvent sembler moins attractives. Les valorisations dans la région sont en général un peu flattées, de sorte que le consensus semble avoir déjà bien anticipé le rebond attendu des bénéfices des entreprises. 

Schroders s’attend également à ce que la plupart des banques centrales et des gouvernements régionaux restent sur une position relativement prudente, à commencer par la Chine, qui a récemment exprimé des inquiétudes liées à des marchés trop exubérants. Matthew Dobbs et Richard Sennitt pensent qu’ils ont peut-être raison, compte tenu des valorisations de type « bulle » dans des secteurs comme la biotechnologie et les constructeurs de véhicules électriques. James Barrineau ne s’attend pas à ce que les banques centrales des marchés émergents relèvent leurs taux d’intérêt de sitôt. Il ne distingue aucun signe de poussée inflationniste dans l’économie mondiale. 

Que faire ?

Matthew Dobbs et Richard Sennitt tablent sur une croissance modérée pour l’Asie en 2021. Les investisseurs devront peut-être travailler plus dur pour obtenir des rendements positifs, car certaines des entreprises à croissance durable n’ont pas encore vu leur valorisation augmenter. D’après le gestionnaire d’actifs britannique, la patience et le fait de penser autrement que les autres sont des principes qui peuvent s’avérer payants. 

Lire aussi

Matthew Dobbs

Contacts presse

Wim Heirbaut

Press and media relations, BeFirm

Tânia Jerónimo Cabral

Head of Marketing Schroders Benelux, Schroders

Share

Recevez des mises à jour par e-mail

En cliquant sur « S'abonner », je confirme avoir lu et accepté la Politique de confidentialité.

À propos de Schroders

À l’attention des rédacteurs

Pour consulter les derniers communiqués de presse de Schroders, rendez-vous sur : https://www.schroders.com/en/global/individual/media-centre/  

Schroders plc

Schroders est une société de gestion internationale qui propose des solutions de gestion active d’actifs, de gestion de patrimoine et d’investissement, avec 906,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2025. En tant que société britannique cotée au FTSE100, Schroders possède une capitalisation boursière d’environ 6 milliards de livres sterling et emploie plus de 5 800 collaborateurs répartis sur 38 sites. Fondée en 1804, Schroders reste fidèle à ses racines d’entreprise familiale. La famille Schroder, qui détient environ 44 % du capital social émis, reste un actionnaire important.

Le succès de Schroders s’explique par son modèle économique diversifié, qui couvre différentes classes d’actifs, différents types de clients et différentes zones géographiques. La société propose des produits et des solutions innovants au travers de quatre divisions principales : Public Markets, Solutions, Wealth Management et Schroders Capital, qui se concentre sur les marchés privés, notamment le private equity, l’investissement dans les infrastructures renouvelables, la dette privée et les alternatives de crédit ainsi que l’immobilier.

Schroders vise à générer d'excellentes performances d'investissement pour ses clients par le biais d’une gestion active. Cela implique d’orienter les capitaux vers des entreprises résilientes dotées de modèles économiques durables, en accord avec les objectifs d’investissement de ses clients. Schroders sert une clientèle diversifiée qui comprend des régimes de retraite, des compagnies d'assurance, des fonds souverains, des fonds de dotation, des fondations, des particuliers fortunés, des family offices, ainsi que des clients finaux par le biais de partenariats avec des distributeurs, des conseillers financiers et des plateformes en ligne.

Publié par Schroder Investment Management Limited. Registration No 1893220 England.

Schroders est supervisée par la Financial Services and Markets Authority (FSMA), l'Autorité des services et marchés financiers en Belgique.

Pour des mises à jour régulières par courriel, veuillez vous inscrire en ligne sur www.schroders.com pour bénéficier des services d'alerte de Schroders.