L’année du bœuf pourrait réserver quelques surprises à la Chine (et au reste du monde)

22 février 2021

La Chine vient de célébrer son Nouvel An qui marque le début de l’année du bœuf. Le bœuf symbolise la fiabilité, la force, la patience, mais aussi la fertilité et la prospérité. Après une année 2020 tumultueuse, ce que les investisseurs souhaitent, ce sont des marchés financiers forts, fiables et prospères. L’année du bœuf augure-t-elle une tendance haussière pour les actions chinoises, s’interroge Stephen Kam, Responsable de la gestion de produit, actions Asie ex Japon chez Schroders. Pour lui, l’année s’annonce très prometteuse pour les actions chinoises grâce à la croissance du marché des actions A et à des opportunités inattendues dans des secteurs de valeur négligés.

La Chine est la seule grande économie du monde à avoir enregistré une croissance positive en 2020, alors que l’économie américaine s’est contractée de 3,5 % et que celle de la zone euro a même reculé de 6,8 %. En ce qui concerne l’économie chinoise, Schroders table sur une croissance de 9 % cette année et une normalisation autour de 5,5 % en 2022. 

Qu’est-ce que cela signifie pour le marché chinois des actions ?

Les investisseurs ont les yeux braqués sur cette vigueur économique : d’après l’indice MSCI China, le marché chinois des actions a gagné près de 30 % en 2020 et déjà plus de 15 % jusqu’à présent en 2021. 

Les positions encore relativement limitées des investisseurs sur les actions chinoises et les valorisations raisonnables par rapport aux actions mondiales équivalentes pourraient encourager un nouvel afflux sur ce marché en 2021. Le marché des actions A de Chine continentale, en particulier, pourrait continuer à bénéficier d’une attention accrue, étant donné que les investisseurs internationaux cherchent à augmenter leurs allocations à long terme sur ce marché.

Sur les marchés des actions, ce sont principalement les « gagnants du confinement » qui réalisent des profits, notamment le commerce électronique, les jeux en ligne, les soins de santé et la technologie (cloud). Les secteurs offrant des perspectives de croissance à long terme, comme les TIC et le matériel informatique, devraient continuer à bien se porter grâce à la perspective d’une poursuite du télétravail au-delà de 2021.

Prudence avec Internet et le commerce en ligne

Schroders se montre en revanche prudent par rapport aux entreprises actives dans le domaine de l’Internet et du commerce en ligne, compte tenu des valorisations élevées et du renforcement de la réglementation anti-monopole. Tout cela pourrait assombrir les perspectives à court terme pour ces secteurs.

L’introduction en bourse d’Ant Group était considérée comme une étape majeure. Cela aura été le cas, mais pas comme prévu. La véritable raison de l’annulation soudaine de l’introduction en bourse ne sera probablement jamais révélée. Mais on peut tirer certaines conclusions concernant l’impact de cette décision sur les investisseurs de Chine et d’autres marchés émergents. 

La montée en puissance des géants technologiques chinois semble inéluctable. La pandémie n’a fait qu’augmenter la demande de leurs produits et services numériques. Par conséquent, les valorisations de ces entreprises ont atteint des sommets vertigineux. Mais lorsqu’une action semble avoir un « prix parfait » - c’est-à-dire que des attentes élevées sont intégrées dans son prix - il ne faut pas grand-chose pour provoquer une brutale correction de cours.

Les entreprises technologiques chinoises ont connu une croissance rapide et forte. Jusqu’à ce jour, les régulateurs ne leur ont guère mis de bâtons dans les roues. En 2015, les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur les relations d’Alibaba avec des vendeurs externes. Mais l’enquête en cours et l’arrêt de dernière minute de la procédure d’entrée en bourse d’Ant Financial pourraient être annonciateurs d’un renforcement de la surveillance à l’avenir.

Cela pourrait renforcer l’attrait de secteurs à faible valorisation des marchés boursiers chinois. Les entreprises qui opèrent dans l’ombre des géants technologiques éveilleront davantage l’intérêt des investisseurs de valeur. Schroders pense par exemple à des centres commerciaux qui combinent commerce de détail et divertissement. Et aux banques sous-valorisées, qui pourraient profiter de l’attention accrue des régulateurs pour Ant Group.

Quels sont les risques ?

Schroders est aussi séduit par l’automatisation industrielle, par les voitures et composants électriques et par la localisation de la chaîne d’approvisionnement dans un contexte de tensions commerciales internationales.

Une reprise mondiale fera le jeu des secteurs cycliques, dont les valorisations sont encore relativement avantageuses. L’espoir suscité par les vaccins et le déconfinement risque de provoquer des déceptions. Schroders voit un autre risque dans la concurrence à long terme avec les États-Unis. Les tensions commerciales augmentent. Voilà pourquoi la Chine mise davantage sur l’autosuffisance. Schroders s’attend à ce que les champions locaux offrent des opportunités intéressantes.

Pour plus d’informations

Stephen Kam

Contacts presse

Wim Heirbaut

Press and media relations, BeFirm

Tânia Jerónimo Cabral

Head of Marketing Schroders Benelux, Schroders

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